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Histoire de notre paroisse

LES ORIGINES DU VILLAGE

C'est en l'an de grâce 1177 que le nom de Semsales figure pour la première fois, par écrit, dans une bulle donnée par le Pape Alexandre III à Venise, et qui reproduisait celle d' Eugène III . Dans ce document, le Pape reconnaît et prend sous sa protection les maisons et les terres appartenant aux chanoines du *Grand-St-Bernard. On y lit le nom " Septem Sales ". On y trouvait quelques fermes ( sept ) ; le chemin entre Vaulruz et Châtel-St-Denis ne suivait pas le tracé de la route actuelle. Il passait plus en amont, probablement à la hauteur du They, car en bas," les Plaines " étaient alors des marécages, terres de chasse réservées aux seigneurs.

* Sur les anciennes cartes de géographie, à l'emplacement du Grand-St-Bernard, on lit " Mont-Joux "

Au cours du XIIIème siècle, le premier village, situé plus haut vers la montagne et plus à l'est (entre le They et le Moyon), fut presque totalement anéanti par un gros éboulement. Deux ou trois versions romancées racontent cet événement - à propos duquel on n'a retrouvé aucun écrit plus précis - de manière assez différente. Le village aurait été reconstruit sur le même emplacement, avant d'être détruit une nouvelle fois.

C'est peut-être aussi lors de cette catastrophe, que la Mortivue trouva son lit actuel. Seules deux traces concrètes de ce village subsistent :

  • une cloche retrouvée par hasard lors d'un labour dans la zone du They. Certains prétendent qu'elle aurait été enterrée lors des guerres de Bourgogne de peur qu'on ne la vole pour en faire des canons ; selon d'autres, elle pourrait aussi être actuellement la cloche qui sonne l'agonie, au clocher de la nouvelle église.
  • Une croix de fer forgé, bordant la route des Alpettes, à droite en montant, peu avant le Moyon, qui marque l'emplacement de l'ancien village. Image : l'emplacement présumé du 1er village dans la zone du They,

Il est probable que les nouvelles maisons furent alors construites au lieu-dit " la Villette " Il y reste les vestiges d'une cure (ferme appartenant aujourd'hui à René Grand, f. Irénée ) et d'un cimetière à l'emplacement duquel se dresse une croix en tuyaux d'acier (carrefour de la Villette). Ce n'est que plus tard, - vers 1475, selon certains écrits - que la localité s'est développée sur la rive gauche de la Mortivue.

A cette époque-là, Semsales dépendait de la châtellenie de Rue qui, elle, avait passé à la Maison de Savoie.

A proximité du pont de bois, couvert, qui enjambait la Mortivue, sur l'ancienne route de la Cotze, un péage taxait les produits des marchands passant sur Vaud. Très convoité par les Châtelois, ce péage fut pourtant maintenu, grâce à l'intervention de leurs Excellences de Fribourg, jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.

En 1830, alors que soufflait une forte bise, un énorme incendie détruisit tout le centre de la localité, soit 42 maisons. L'église fut heureusement épargnée. Un large mouvement de solidarité vint en aide aux victimes de ce sinistre.

A ce fléau, il faut ajouter les nombreux débordements de la Mortivue, qui se transformait subitement en torrent dévastateur lors des orages, inondant les maisons riveraines et dévastant prairies et jardins. Dès le début du XIXème siècle, des barrages furent construits dans le lit du torrent pour freiner le courant et les berges furent consolidées et endiguées.

Aujourd'hui, Semsales s'étend sur environ 30 km2. La commune possède 650 ha de forêts et 450 ha de pâturages. Le village compte environ 1100 habitants.

Il est probable que les nouvelles maisons furent alors construites au lieu-dit " la Villette " Il y reste les vestiges d'une cure (ferme appartenant aujourd'hui à René Grand, f. Irénée ) et d'un cimetière à l'emplacement duquel se dresse une croix en tuyaux d'acier (carrefour de la Villette). Ce n'est que plus tard, - vers 1475, selon certains écrits - que la localité s'est développée sur la rive gauche de la Mortivue.

A cette époque-là, Semsales dépendait de la châtellenie de Rue qui, elle, avait passé à la Maison de Savoie. A proximité du pont de bois, couvert, qui enjambait la Mortivue, sur l'ancienne route de la Cotze, un péage taxait les produits des marchands passant sur Vaud. Très convoité par les Châtelois, ce péage fut pourtant maintenu, grâce à l'intervention de leurs Excellences de Fribourg, jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.

En 1830, alors que soufflait une forte bise, un énorme incendie détruisit tout le centre de la localité, soit 42 maisons. L'église fut heureusement épargnée. Un large mouvement de solidarité vint en aide aux victimes de ce sinistre.

A ce fléau, il faut ajouter les nombreux débordements de la Mortivue, qui se transformait subitement en torrent dévastateur lors des orages, inondant les maisons riveraines et dévastant prairies et jardins. Dès le début du XIXème siècle, des barrages furent construits dans le lit du torrent pour freiner le courant et les berges furent consolidées et endiguées.

Aujourd'hui, Semsales s'étend sur environ 30 km2. La commune possède 650 ha de forêts et 450 ha de pâturages. Le village compte environ 1100 habitants.