Le chemin de croix

Notre église

1. De la chapelle de la Vierge au tabernacle du choeur :

En entrant par la porte, (qui s'ouvre automatiquement) c'est la céramique de Suzanne Lutz, Notre-Dame de l'Assomption, qui nous ouvre ses bras et nous accueille. L'église a défini le dogme de l'Assomption de la Vierge seulement en 1950, ce qui explique le peu de statues exprimant cette ascension de Marie au ciel dès sa mort.

Un chemin de lumière nous conduit du lieu d'accueil à la chapelle de la Vierge, puis au tabernacle du chœur : pèlerinage intérieur du cœur, qui nous mène au cœur de Dieu.

A l'entrée : Toi paroissienne ou paroissien, visiteur ou pèlerin, sois le bienvenu dans cette église et laisse-toi guider par la lumière de Dieu. Elle te mène de l'accueil à Notre Dame de l'Assomption, la patronne de l'église.

La statue exprime à merveille tout le mystère de Marie, la femme (toute de rondeurs et de beauté, debout le cou tendu) , fille de la terre d'Israël (terre brute de la statue), la mère de Jésus, la mère de Dieu (dorure), l'épouse inépousée (parure), la vierge de tout autre désir que d'accomplir la volonté de Dieu et le " oui " à sa Parole (trois petits point de couleurs viennent rappeler la virginité avant, pendant et après la naissance de Jésus), l'Immaculée exempte de toute faute (sans rides ni taches), mais surtout celle qui toute entière est attirée, tendue vers le ciel, trouvant sa pleine communion en Dieu : Notre-Dame de l'Assomption (tout en hauteur). Elle ouvre tout grand ses bras et son manteau pour nous accueillir, nous consoler, nous attendrir, nous combler, mais surtout nous attirer avec elle vers son Fils Jésus-Christ. Son bras nous indique le chemin et nous invite à suivre la lumière jusqu'au tabernacle du chœur.

Chapelle de la vierge :

Toi qui viens prier, déposer un lumignon ou simplement t'arrêter, regarde le visage de la Vierge, il est tout de simplicité et de beauté, sans fard ni couleur, pour que dans ta prière tu puisses découvrir le vrai visage de Marie : tout de joie ou de tristesse selon tes états d'âme. Elle t'ouvre tout grand ces bras et son manteau pour que tu puisses jeter en elle tous tes soucis et tes peines et te revêtir de la joie de son magnificat pour suivre avec elle le Christ. Elle te montre le chemin et t'accompagne avec son bras gauche pour aller au tabernacle du chœur.

Marie nous invite comme elle à descendre par le chemin intérieur de notre cœur pour entrer dans le cœur de Dieu qui nous attend dans son eucharistie : Présence invisible au tabernacle du chœur, lumière indicible, amour infini pour combler toute attente et guérir toute blessure

Au bas du choeur :

Toi le priant, l'implorant ou simplement le chercheur, n'hésites pas à monter au chœur, pour descendre dans ton cœur. Prends le temps d'écouter le silence te parler d'une autre Présence, Celui qui te cherche est là au tabernacle du maître-autel, c'est Lui le corps du Christ, il t'attend et te comble de son amour !

Après ce pèlerinage nous vous proposons successivement de découvrir :

le nouveau sanctuaire la nef avec trois chemins : une chemin marial avec les vitraux de Thévoz, le chemin de croix avec Jésus, un chemin d'Eglise avec les médaillons des apôtres

le chœur et le magnifique vitrail de Cingria

les autels latéraux

la chaire les décors néogothiques.

Quelques éléments sur les principes qui ont conduit cette restauration vous donneront d'apprécier encore mieux tout le travail effectué.

2. Le nouveau sanctuaire :

Texte fourni par Jean-Pierre Coutaz

La réalisation de l'autel, ambon, chandelier cierge pascal, baptistère, réalisé par Jean-Pierre Coutaz, s'intitule Pierres Vivantes.

" Approchez-vous du Seigneur Jésus: il est la pierre vivante, que les hommes ont éliminée, mais que Dieu a choisie précieuse. Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus " (1 Pierre 2,4-6ss).

Lors de la première visite, dans la pénombre de l'église d'Attalens non encore restaurée, une idée lumineuse s'imposa d'emblée; le futur autel devrait être non pas éclairé mais rayonnant par lui-même .Intervenir dans un écrin néogothique est un défi qui relève soit de l'inconscience soit de l'audace Il n'y s guère que deux solutions: s'intégrer en reprenant les éléments typiques de ce style ou trancher, de façon mûrement réfléchie, en optant pour un langage contemporain le plus épuré possible. Le maître autel du choeur est structuré, le nouveau également, mais dans le sens horizontal pour que la lumière qui sourd du sol fasse vibrer les stries. L'ancien autel, tout de marbre blanc et de stuc, réclamait une couleur analogue, que le chêne cérusé du nouveau, rappelle avec un peu plus de chaleur néanmoins. L'autel majeur n'étant que dentelles et moulures habilement ciselées, le nouveau, monolithique, eux arêtes pures et sans fioritures, conserve les traces de chaînes que la tronçonneuse lui a infligées, lui donnant l'aspect de la pierre. D'ailleurs les échardes de la croix ne sont guère éloignées de la Cène du Jeudi Saint. Un ponçage ultérieur de ces entailles métamorphose ces panneaux bruts en surfaces soyeuses et agréables au toucher. Enfin, une subdivision équitable de la face de l'autel permet d'inscrire le nom des douze apôtres, déjà présents dans les médaillons de la nef, et dont la mémorisation n'est pas aisée. L'ambon procède de la même démarche et révèle le nom des quatre évangélistes immortalisés sur les panneaux de l'ancienne chaire. Quatre prophètes (Esaïe, Jérémie, Ezéchiel, Michée) complètent la liste qui couvre ainsi, à parts égales, l'Ancien et le Nouveau Testament .L'éclat doré du tabernacle trouve dans le laiton brossé du lutrin de l'ambon, dans le porte-cierge pascal et la vasque des fonts baptismaux un écho symbolique. Les fonts baptismaux, eux, avec leur quatre points cardinaux ruisselants, évoquent la mission universelle de l'Eglise et l'eau vive jaillie du rocher frappé par Moïse.

La maquette du sanctuaire et l'artiste entouré des artisans qui ont réalisés l'oeuvre : Henri Dirac menuisier-ébénistes et Jean-Manuel D'Andres, serrurier.

Né en 1951, Jean-Pierre Coutaz vit et travaille à Saint-Maurice. Après une maturité classique et un diplôme de l'Ecole des Beaux-arts de Genève, il enseigne les arts visuels au Collège de l'Abbaye. Parallèlement à de nombreuses expositions de peinture il s'adonne depuis 1992 à l'art du vitrail. On lui doit une soixantaine de réalisations dans plus de dix églises aussi bien en Valais que dans les cantons de Vaud, Fribourg et même en France voisine. Il s'est également vu confier le mobilier liturgique de plusieurs espaces sacrés.

3. La nef de l'église trois chemins : avec Marie, avec Jésus, avec l'église.

La nef nous propose trois chemins qui commencent depuis la gauche du côté de l'ambon : avec les vitraux de Thévoz, un chemin marial le chemin de croix avec les médaillons des apôtres dans les voussures des voûtes un chemin d'Eglise.

4. Les vitraux : un chemin marial

1. Saint Joseph, qui se fait couronner par Jésus. " (Decorem impones supereum) "

2. Descente de Jésus de la croix. " (Eli lema sabachtani ?) Mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ? " Mt 27,46. Mise au tombeau.

3. Notre Dame d'Attalens (1068, 1453, 1863). " Notre Dame d'Attalens veillez sur nous. " Parabole du fils prodigue.

Les vitraux de St Joseph et St Louis sont l'œuvre du peintre verrier Johan Jakob Röttinger de Zurich. Les autres de la nef ont été réalisés par Gaston Thévoz (1902-1948) de Fribourg en 1942, dans le cadre du soutien aux artistes durant la guerre.

4. Naissance de Jésus. " (Gloria in excelsis Deo) Gloire à Dieu au plus haut des cieux " Lc 2,14. La sainte famille.

5. Notre Dame de Bourguillon. " Notre Dame de Bourguillon priez pour nous. " Parabole du riche et de Lazare.

6. Visitation. " Vous êtes bénie entre toutes les femmes. " Lc 1,38. Parabole du bon samaritain.

7. Notre Dame des ermites, Einsiedeln. " Notre Dame des ermites protégez-nous ". Les noces de Cana. Jn 2,1-12

8. L'annonciation. " Voici la servante du Seigneur. " Lc 1,38. Parabole du bon berger.

9. Notre Dame de Lourdes. " Je suis l'immaculée conception. " Bernadette et l'apparition de la grotte.

10. Saint Louis. " (Similis illi non fuit rex) . "

Ces vitraux sont un chemin avec Marie :

Quelques sanctuaires, lieu de pèlerinage marial :

Einsiedeln (Schwytz) : Notre Dame des ermites.

Bourguillon près de Fribourg : Marie gardienne de la Foi.

Attalens avec 3 dates :

1068 : première mention d'une église dédiée à la Vierge propriété de l'abbaye de St Maurice

1453 consécration de l'ancienne église près du château

1863 consécration de l'église actuelle par Mgr Marilley

Lourdes (France) : je suis l'immaculée conception, avec Bernadette

Des scènes de la vie de Jésus et Marie : Annonciation, Visitation, Naissance de Jésus, la sainte Famille, les noces de Cana, la descente de la croix, la mise au tombeau.

Sainte Famille : Joseph qui fabrique un cheval de bois !

Mise au tombeau de Jésus. Admirez l'expression des visages. Saint Jean soutient Marie par le bras.

Des paraboles de Jésus :

Le Fils prodigue : Lc 15,11-31 : Le fils de retour chez son père est reconnaissable à ses habits rapiécés; le père lui tend les bras, le chien signifie la fidélité. Le fils aîné observe de loin en se détournant.

Le mauvais riche et le pauvre Lazare : Lc 16,19-31 : Le riche fait bombance avec son épouse, accumulant le vin (jarre) et l'or ( coffre) à sa porte se tient le pauvre Lazare, dont le chien lèche les ulcères.

Le Bon Berger : Jn 10 : Jésus porte sur ses épaules un mouton et un autre lui tend la patte.

Le Bon Samaritain : Lc 10,29-37.

5. Quelques dates importantes de l’église :

Cette église, de style néo-gothique, est dédiée à Notre Dame de l'Assomption.

1068 : première mention d'une église dédiée à la Vierge propriété de l'abbaye de St Maurice.

1453 consécrations de l'ancienne église près du château.

Construite dès 1860 d'après les plans de M. Adolphe FRAISSE (1835-1900), architecte de Fribourg, elle a été consacrée par Mgr Etienne MARILLE Y le 7octobre1863. Le choeur a été entièrement restauré en 1937-38, par les soins de Fernand DUMAS, architecte de Romont.

La nef a été rafraîchie en 1955.

La réfection extérieure a été réalisée en 1986.

La rénovation intérieure avec le nouveau sanctuaire (autel, ambon, baptistère) a été réalisée en 2003-04.

Consécration du nouvel autel par Mgr Bernard Genoud le 5 septembre 2004.

Les vitraux :

  1. S. Joseph
  2. Descente de la croix
  3. N.D. d'Attalens
  4. Naissance
  5. N.D. de Bourguillon
  6. Visitation
  7. N.D. des Ermites
  8. Annonciation
  9. N.D de Lourdes
  10. S. Louis

Les médaillons:

  1. Pierre
  2. André
  3. Philippe
  4. Thomas
  5. Jacques mineur
  6. Jude Thadée
  7. Simon
  8. Barthélémy
  9. Jacques majeur
  10. Paul

6. Le chemin de croix avec Jésus :

  1. Jésus est condamné à mort.
  2. Jésus est chargé de sa croix.
  3. Jésus tombe sous le poids de sa croix.
  4. Jésus rencontre sa Ste Mère.
  5. Simon aide Jésus à porter sa croix.
  6. Une femme pieuse essuie la face de Jésus.
  7. Jésus tombe à terre pour la 2e fois.
  8. Jésus console les filles d'Israël.
  9. Jésus tombe pour la 3e fois.
  10. Jésus est dépouillé de ses vêtements.
  11. Jésus est attaché à la croix.
  12. Jésus meurt en croix.
  13. Jésus est déposé de la croix.
  14. Jésus est mis dans le sépulcre.

Admirons les magnifiques boiseries qui forment un écrin précieux aux mystères du chemin de croix, invitant à la prière et à la méditation, petites églises en miniatures.

7. Les médaillons des apôtres : chemin avec l'Eglise

Dans le nouveau testament la liste des douze apôtres (Mt 10,1-4, Lc 6,12-16, Mc 3,13-19) compte : Simon dit Pierre, son frère André, Jacques et Jean les fils de Zébédée, appelé fils du tonnerre, Philippe, Barthélémy, Thomas, Mathieu le publicain, Jacques fils d'Alphée, Thadée (ou Jude fils de Jacques chez Luc), Simon le zélote, Judas Iscariote, le traître.

Dans cette liste seul 9 apôtres ont été retenus et l'on a ajouté Paul, la deuxième colonne de l'Eglise.

Pierre est reconnaissable à ses clés.

Paul porte le glaive de la parole.

André a la croix en diagonale.

Jacques le majeur, fils de Zébédée avec une tenue de pèlerin : bâton et bourdon.

Philippe avec un bâton de flagellation.

Barthélémy avec un couteau, avec lequel il fut écorché.

Thomas avec une équerre, car selon la légende il se serait rendu en Inde pour construire un palais.

Simon (le zélote) avec une scie, car selon une légende il aurait été découpé avec une scie comme le prophète Isaïe.

Jacques le mineur (fils d'Alphée) en costume épiscopal car il a été évêque de Jérusalem.

Jude Thadée   /   Simon   /   Barthélémy   /   Jacques le majeur   /   Paul   /   Jacques le mineur   /   Thomas   /   Philippe   /   André   /   Pierre

8. Le choeur de l'Eglise. Le vitrail de Notre-Dame de l'Assomption de Cingria :

Lors de la restauration par Fernand Dumas en 1937-38, l'oculus du chœur fut agrandi pour accueillir ce vitrail de Charles Cingria; les deux vitraux du chœur furent enlevés et les fenêtres bouchées.

Un spécialiste en la matière, le révérend Père cordelier Maurice Moullet, en a donné les caractéristiques suivantes: "L'unique vitrail, au fond de l'abside du choeur, est une apothéose. Un ostensoir vivant où brillent toutes sortes de pierres précieuses. Dans le bas le cercueil de la Vierge est jonché de fleurs. De chaque côté, dans une symphonie de cobalts et d'outremers rehaussés de rubis et d'émeraudes, les apôtres traduisent par des gestes éperdus la douleur d'une cruelle séparation. Ils tendent leurs bras au ciel comme s'ils voulaient retenir à ses amarres le corps immaculé de Marie, soudainement ravie dans les cieux. Une nuée d'étoiles constellent la grande robe bleue de la Vierge, prémices de sa transfiguration, et ménagent une heureuse transition entre les deux plans céleste et terrestre.

Une intense émotion, un soupir de soulagement épanouit l'humble visage de la Vierge. Elle quitte la terre, tout en l'enveloppant de son grand manteau protecteur. Elle-même disparaît sur les hauteurs, elle monte avec une légèreté qui nous transporte. Deux anges, vêtus d'émeraudes, étendent derrière Marie l'auréole d'or flamboyant de leurs grandes ailes. Avec un infini respect, ils la conduisent, plus qu'ils ne la ravissent, vers l'océan d'Amour. Des nuées, aux éclats de braises, ressemblent à deux bras tendus qui apportent un diadème rutilant de pierres précieuses sur un fond vibrant d'outremer.

Sans conteste Cingria a réalisé là un chef-d'oeuvre d'une valeur bien supérieure à celle que nous lui accordons aujourd'hui. Cette oeuvre d'art est parfaite et grandiose. "

9. Les décors de Landry

Lors de la restauration par Fernand Dumas en 1937-38, Paul Landry réalisa un décor polychrome dans les voûtes du chœur.

Le nettoyage des voûtes ont rendu leur fraîcheur aux anges et aux symboles du Christ ( Alpha, oméga,...) et de l'eucharistie ( poissons, pains,...).

A l'entrée du chœur 2 statues accueillent le visiteur, à gauche côté ambon Sainte Anne tenant de la main Marie et à droite Saint Joseph tenant dans une main l'enfant Jésus et dans l'autre le lys de la virginité.

10. Les peintures de Cottet :

En 1960 les peintures de Charles Cottet (1924-1987) enfant de la paroisse, viennent compléter le choeur avec une scène: le dernier repas de Jésus, en 2 tableaux : le lavement des pieds (Jean 13,1-20) et l'institution de l'eucharistie (Mt 26,26-29; Mc 14,22-25;Lc 22,19-20 ).

11. Les autels latéraux dédiés à Notre Dame du rosaire et Saint Nicolas de Flue :

Sur un projet de l'architecte Théodore Perroud de Fribourg le marbrier David Doret de Vevey les réalisa en marbre noir de St Triphon, en marbre vert de mer et en marbre blanc de Carare. Ils reçurent les tableaux peints par Melchoir Paul Deschwanden (1811-1881) de Stans.

L'un représente Notre Dame du Rosaire entourée de Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne. L'autre représente Saint Nicolas de Flue patron de la Suisse (canonisé en 1945), avec la vision de la Trinité: tout en haut Dieu couronné avec trois rayons qui partent de son visage et trois rayons qui y aboutissent.

12. La chaire :

Sur projet envoyé au curé le 16 février 1861, le sculpteur Louis Gaud de Genève réalisa la chaire.

En 6 panneaux dont un vide, les 4 évangélistes et le Christ sont représentés. Dans l'ordre depuis l'escalier : S. Marc, S. Mathieu (en abrégé), le Christ livre ouvert (alpha et oméga : début et fin de l'histoire) dans un bras et l'autre bénissant (tronqué), S. Jean représenté en jeune homme, S. Luc.

13. Les décors néogothiques

La rénovation de l'église en reconstituant les décors neogothiques d'origine réalisé par Charles Carlen & Fils de Quarona Sesia (Piémont), rétabli bien le chatoiement des matières et la polychromie propre au style néogothique et confère une vie nouvelle à l'église.

14. Lustres et éclairage

L'éclairage indirect de l'église met en valeur le décor des voûtes et apporte l'indispensable lumière suite à l'assombrissement de l'église par les vitraux. Le grand lustre central d'origine date de 1869, réalisé en bronze.

15. Les bancs

Les bancs ont été conçus par l'architecte Fernand Dumas en 1938, en bois de sapin brut recouvert de peinture fonçée. Ce sont les seuls éléments avec la frise de la tribune qui subsiste dans la nef des cette époque.

16. Orgue

Les orgues ont été construites en 1863-65 par les frères Jean et Antoine Savoy de Crévy, facteurs d'orgues à Attalens. Cet instrument imposant (40 jeux avec 3 claviers et pédalier) fut " longtemps classé le meilleur orgue du canton après celui de la cathédrale de Fribourg " (J.-J. Gramm). D'abord un ouvrage à transmission mécanique, il fut pneumatisé en 1924 par Wolf-Giusto, électrifié et perfectionné en 1956 par la maison Ziegler. Le buffet et la console subirent aussi des transformations lors de ces derniers travaux

17. Les cloches

Voici les inscriptions que portent les cloches: La grande cloche: " Je m'appelle Marie-Françoise, je suis vouée au très saint nom de Jésus, à la sainte Vierge, à saint François et à sainte Françoise. Je chante les oeuvres de Dieu, j'écarte les orages, je pleure les deuils, que le peuple de Dieu unisse son coeur à ma voix. François Gotreau, jadis chancelier, actuellement bailli d'Attalens et Françoise née Renevey son épouse, m'ont assisté au baptême en 1766 " Seconde cloche: " Je suis vouée à sainte Madeleine. Sion a entendu et s'est réjoui, les filles de Judée sont dans l'allégresse. Parrain: Pierre Dewarrat curé, la Tour de Trême. Marraine: Marie Gabriel. " Troisième cloche: " Mon souvenir passera aux générations de tous les siècles. Parrain: Français Cottin. Marraine: Cédile Musy. " Quatrième cloche: " Tout amour. A la plus grande gloire de Dieu. Parrain: Jean-Nicolas Gillard. Marraine: Rosalie Musy. " Cinquième cloche: ne porte aucune inscription. Elle ne sonne que le jour de la Toussaint, quand les fidèles se rendent sur les tombes de leurs défunts. Sixième cloche: " Je m'appelle Cécile. Je célèbre le centenaire de l'église d'Attalens. Ma voix se mélange aux chants de la cécilienne. M'ont présentée à la bénédiction donnée par Jean Dumont curé en l'an de grâce 1968, Joseph Cottet président de paroisse Amédée Pachoud président de la cécilienne. "